Mardi 05 Juin 2018 et Mercredi 06 Juin 2018
Samedi 16 Juin 2018 et Dimanche 17 Juin 2018
Compte Rendu du BRM de 600 kilomètres
De l'Isère à la Vallée de l'Allier
- 14 inscrits
- 2 diagonalistes
- Aucun Abandon
Comme indiqué, ce brevet de 600k aurait dû se dérouler en semaine les Mardi 5 Juin et Mercredi 06 Juin 2018. Mais avec une météo incertaine (risque d'orages en soirée) et la fermeture du pont du Pertuiset sur la Loire, j'ai pris la décision de l'annuler. Il aurait été possible de faire une large déviation pour aller traverser la Loire plus loin, mais au dépend de plus de circulation et de plus de kilomètres. L'organisation en semaine d'un long brevet a donc été repoussée et il a été replacé à ce week end de substitution. Comme cette nouvelle date n'était pas entrée au calendrier de notre fédération, je ne disposais pas d'assurance pour couvrir les non licenciés. Reporter un brevet, c'est possible, mais en le réservant qu'aux seuls licenciés de notre fédération. C'est ainsi et voici le récit d'un brevet qui n'a réuni qu'une quinzaine de participants sur la quarantaine attendue à la première date...
Voici le parcours proposé, à faire dans le sens anti horaire en 40 heures maximun! Faire 600 kilomètres, c'est s'organiser comme on veut, en dormant ou sans dormir...
Les délais horaires des controles intermédiaires sur ce brevet donnent la possibilité de dormir efficacement entre les kilomètres 340 et 420. Ensuite, c'est à chaque randonneur de choisir, en fonction de ses forces, s'il a besoin ou non de dormir. Partir sans vouloir dormir peut se révéler audacieux surtout si le mauvais temps vous rejoint... Se reposer, c'est mieux et je peux vous assurer qu'une bonne douche et trois heures de sommeil, c'est très appréciable... Surtout quand il faut affronter au retour la remontée sur le mont Mezenc...
Une fois la distribution de cartes de route effectuée, voici les randonneurs prêts à partir... Tous sauf un! Arrivé en retard, il sort le vélo de sa voiture quand nous partons... Je garde sa carte de route et lui conseille de me rejoindre. Rejoindre l'organisateur lent, possible pour un rapide: Certainement...
J'ai eu plaisir à guider notre petit groupe dans les premiers kilomètres pour rejoindre la voie verte...
Sur cette longue voie verte, d'une trentaine de kilomètres, j'ai eu plaisir de discuter avec Pascal qui est parti vite. J'ai ensuite roulé avec Bertrand, dans sa roue, avant qu'il ne parte aussi pour de bon. Pascal et Bertrand auront négocié le brevet sans dormir...
Grimper sur les hauteurs des Chambarans a permi de voir le soleil se lever sur l'horizon... La fraicheur est arrivée...
Avec René, Dominique et Laurent, nous sommes venus à bout de la première montée, celle qui correspond à mes plus grandes randonnées hivernales...
Ensuite, une longue descente dans la vallée de la Galaure nous a quelques peu refroidie... Il m'a fallu en vain pédaler comme un dératé pour essayer de les suivre, mais en vain, j'ai décroché...
Juste avant le premier contrôle, à Hauterives, j'ai frôlé l'accident... Je roulais à allure modérée (23k/h) quand une jeune pie est venue s'écraser sur les rayons de la roue avant... Je croyais tomber, mais finalement, elle a été choquée et est tombée....
Comme elle ne bougeais plus, je l'ai prise dans la main pour la mettre dans les buissons. Ses parents étaient en alerte. J'entendais des cris de couteaux dans la quiétude du matin... Pauvre pie, mais c'est ce sont ces oiseaux qui vident les nids des plus petits chetifs...
Hauterives est synonyme d'avoir parcouru déjà 80 kilomètres... Presque un sixième du brevet de parcouru... Ca semblerait facile de faire un 600k finalement... Mais avant de repartir, petit déjeuner rapide avec un cookie aux pralines et un café...
En effet, au détour d'une longue descente, le parcours revient dans la Loire, à Firminy, puis Unieux où une collation est la bienvenue... Comparé à l'an dernier, la boulangerie snack a changé ses horaires et elle ferme le samedi à 13h00... Dix minutes pour manger, un rythme rapide de cyclotourisme...
Il me faudra quarante bonnes minutes pour remonter à Saint Maurice en Gourgois... Je roule maintenant depuis 10 heures et le compteur flirte avec les 180 kilomètres...
Passage à la Tourette où une belle vue sur Saint Bonnet le Chateau, permet de prendre conscience de la dénivelée de l'endroit présent...
Passage au Col de Pichillon, où le ciel s'assombrit... Je viens de recevoir un message du participant parti en retard... Il a bénéficié de mon arrêt déjeuner pour me passer devant et vient de rejoindre quelques autres randonneurs...
Je garde précieusement sa carte de route dans ma sacoche. Elle s'alourdit aussi d'une petite coccinnelle qui va s'accrocher pour profiter de mon effort pour voyage d'une soixantaine de kilomètres. Va-t-elle me porter bonheur pour ce brevet?
Après Reilhac, je vais m'arrêter diner à Langeac... Le restaurant auquel je suis habitué est fermé, je devrais me contenter d'une simple pizza à emporter...
La suite du parcours n'est pas des plus faciles! Dans la côte suivant Bourleyre, c'est une grande montée que j'affronte. Tant qu'il y a des arbres, ça grimpe raide! Puis, en sortant de la forêt, la fraicheur arrive, ammenant avec elle un ciel quasiment tout étoilé... La suite n'est que formalité pour arriver au prochain...
...contrôle, à Saugues... Il est presque minuit et mon hotel m'attend à une quarantaine de kilomètres d'ici...
Objectif atteint! Une bonne nuit a été efficace pour me laver, me reposer, mais les kilomètres de la veille sont dans les jambes...
Après 384 kilomètres et 4650 mètres d'élévation, je ne repars pas aussi frais que la veille... Nouveau passage sur la Loire à Brive Charensac...
Avec un compteur affichant 400 kilomètres depuis le départ, il faut mieux avoir dormi quelques heures pour affronter la montée sur le mont Mézenc...
Il fait frais ici au petit matin et les années précédentes, je me souviens avoir vu de la neige sur la bas côté de la route...
Faire un brevet, ce n'est pas que rouler la tête dans le guidon. Me voici en train de discuter avec deux allemands qui entreprennent de rejoindre la Méditerranée à vélo et en mangeant des cerises...
Cette photo a posé probleme à quelques randonneurs. J'avais en effet demandé comment était fixé le poteau, mais la ville a pris la précaution de recouvrir le tout par du béton...
...avant d'arriver au Col de la Madeleine... Les paysages redeviennent connus, l'arrivée se précise...
Les homologations sont maintenant terminées. Voici quelques retours de participants pour ce BRM:
Le compte rendu de Pascal
Le retour de Dominique
Le retour de Gérard