Samedi 05 Avril 2014
Compte Rendu du BRM de 200 kilomètres
A la découverte des Entrailles de l'Isère
Voici les résultats définitifs du second BRM de 200k de l'année 2014...
- 56 inscrits
- 1 abandon
- 6 diagonalistes
- 5 fémininesBravo tout spécial à elles...
- 3 vélos horizontaux Dont 1 qui n'a pas pris le départ mais qui a fait 135k et qui est venu manger à l'arrivée... Il a été invité à venir quand même essayer un prochain BRM...
- 8 non partants Grosse averse à Chambéry en venant de Genève et demi-tour, manque de motivation, changement d'emploi du temps, dos bloqué la veille du parcours...
- Aucun randonneur hors délai
- Aucune averse !
Quand j'ai tracé ce parcours en 2013, j'ai voulu faire une jonction entre le Vercors et l'Oisans en passant par le petit pont des Vignes sur le Drac. J'ai donc dessiné un parcours qui passait par les balcons Est du Vercors et remontait vers l'ancienne station de Saint Honoré, afin d'éviter la route nationale N85. finalement ce parcours m'a donné 230 kilomètres avec peu de ravitaillements possibles. J'ai donc allégé le programme en passant par la Mure et la feuille de route m'a donné une distance légèrement supérieure à 200k, tout en faisant quand même la route des Corniches. Coté élévation, c'était haut, avec les 3200 mètres, ce parcours est quasiment identique à la boucle du Grand Cucheron et retour par le Col du Glandon que je fais souvent en été. La principale différence est sur la longueur des montées et des descentes qui sur une épreuve de haute montagne n'est pas trop représentative de ce que les cyclotouristes pourront trouver sur la route du Paris-Brest-Paris. Alors, le tracé de ce parcours dans les entrailles de l'Isère est un peu comme celui du PBP: Quand ça ne monte pas, çà descend et quand ça ne descend pas, ça monte... J'ai bien eu conscience de la difficulté de ce parcours et c'est pour cela que je le propose en Avril, plutôt qu'au mois de Mars !
Dans la semaine précédent le brevet, j'ai écrit prudemment les cartes de route, de façon à pouvoir les utiliser ultérieurement si la météo n'était pas bonne sans les affecter encore nominativement. La météo est devenue incertaine, le froid n'était pas annoncé et dans ma boite aux lettres postales, les inscriptions arrivaient quand même. Le front froid est passé dans la nuit précédent le brevet, mouillant largement la rue Félix Esclangon, endroit du départ et de l'arrivée. Ces grosses averses ont inquiété beaucoup de cyclos venant en voiture et c'est ainsi que certains, venant de Genève et de Saint Etienne, ont respectivement fait demi-tour à Chambéry et à Bourgoin pour ne pas se mouiller et retourner se coucher... Quand je suis allé installer la boite aux lettres, l'air était frais et avec un fort vent de nord. J'ai donc rassuré Peter, mon hôte anglais, en lui disant que si le vent s'était levé, cela annonçait la fin du passage du front froid et qu'il ferait beau... Mieux vaut être optimiste dans ces cas là...
Pour éviter de tremper mes affaires, les parcours, les cartes remplies, j'ai établi mon camp de base sous un des abris du tramway à la Place de Sfax. Cet endroit est finalement très confortable!
En une grosse demie-heure, j'ai distribué la petite cinquantaine de carte de route, laissant les participants se servir de gâteau au chocolat ou de pains d'épices aux raisins secs et aux cranberries. Mais j'ai aussi dû récupérer des gens qui ne voulaient finalement pas partir. Extrait de la discussion:
- Bonjour Jean-Philippe
- Tiens salut ! Comment vas-tu ?
- Pas bien, j'ai une trachéite ! Je te règle la carte de route que tu as préparée et je rentre !
- C'est dommage, tu ne veux pas essayer ? tu ne vas quand même pas rentrer !
- Si si, je le ferai demain seul !
Voyant que son copain de club était là, qu'il allait se retrouver seul et voyant que ses yeux n'étaient pas humides, voici la suite de la discussion :
- Je ne pourrais pas homologuer le brevet, la seule date c'est celle d'aujourd'hui...
- Oui, bah ce n'est pas grave...
- Mais tu as l'air en forme pourtant. As tu de la fièvre ?
- Non!
- Si tu as une trachéite, c'est un virus! Il faut environ 10 jours à l'organisme pour s'en débarrasser et si tu es là, autant continuer et accompagner Pierre qui risque de se retrouver seul. Demain, tu seras dans le même cas...
- Tu crois ?
- Oui, mieux vaut essayer! Maintenant que tu es débout et habillé, mieux vaut y aller, il fera beau. De plus, Pierre et toi, vous serez deux...
La carte de route a été donnée, comme la petite cinquantaine d'autres et à 6h55, j'ai demandé de l'aide à Philippe et Brigitte pour ramasser les 4 thermos de café, regrouper les 12 gobelets. J'ai fermé ma caisse et je suis rentré chez moi pour changer de vélo et libérer Peter qui m'attendait... Pour son premier brevet, il piaffait d'impatientience sur le pas de la porte de l'appartement...
A 7h10, nous voici revenus Place de Sfax pour faire une photo de groupe et partir en groupe. J'ai proposé de prendre la tête du groupe en précisant de ne pas aller trop vite et ainsi que les cyclotouristes aient le temps de s'imprégner du parcours de ce matin qu'ils devront dérouler en sens inverse ce soir... Si beaucoup de gens sont des locaux, il y a aussi des gens qui viennent de plus loin. Alors, mieux vaut ne pas se perdre dès le départ...C'est parti...
C'est à Pont de Claix que je signale la route par laquelle on va revenir ce soir et là, les participants attaquent la première côte, celle du pont Lesdiguières sur le Drac.. La première montée de la journée... Je rejoins tant bien que mal un groupe à l'entrée de Vif, et je prends à droite pour le guider et trouver la D8 à la sortie de Vif.
J'apprendrai plus tard qu'un cyclo s'est perdu à Vif. Je regrette cette situation, d'autant plus que j'ai donné une trace GPS, un repérage en photo... Arrivé au Saillants du Gua, la première montée arrive. Je rejoins Franco en remarquant que Peter est juste derrière moi... Nous montons à notre main... Je ne me rappelle plus de la suite, excepté qu'après Miribel Lanchâtre, j'ai été remonté par deux cyclosportifs de la banlieue grenobloise qui essayent ici leur premier brevet de randonneur à allure libre.
La montée raide nous permet de discuter, tout comme nous le referons après la Motte Saint Martin. Jean-Marie est éducateur sportif et s'occupe des enfants qui font du vélo. Il me demande des précisions sur ces brevets, sur les homologations, est ce que le numéro obtenu au 200 permet de s'inscrire au 300 et ainsi de suite. Je réponds par la négative et nous voilà déjà en train de dévaler vers le premier contrôle. Dans cette descente, le téléphone a sonné, de façon insistante, à trois reprises... Ne pouvant répondre, mais surpris par ces appels redondants, je me promets d’accélérer un bon coup pour aller à Saint guillaume, et voir qui m'a appelé. Après tout, il s'agit peut être d'un abandon, ou d'une personne retardée qui n'a pas pu prendre le départ...
A Saint Guillaume, je n'ai jamais vu autant de vélos! Tous les cyclistes sont là, en train de pointer les cartes de route et de manger. Je découvre un numéro inconnu sur mon téléphone. Je ne parviens pas à rappeler car je n'ai pas de réseau, alors, Conrad me prête gentiment son téléphone. Discussion:
- Bonjour, Jean-Philippe Battu ! Vous avez essayé de me joindre ?
- Oui, bonjour ! Ici la gendarmerie de Monestier de Clermont !
A ce moment, j'ai de suite pensé à un accident. Dans ma tête, se succèdent les drôles de souvenirs où les organisateurs des brevets ont été appelés par la police suite à un accident de personnes. Inquiet, je vois défiler devant moi, les possibles premiers: Pascal, David, Yann et les autres. Suite de la discussion de la part du gendarme qui a dû remarquer un blanc...
- Vous êtes où ?
- Nous sommes à Saint Guillaume! Mais d'autres vélos sont devant, nous ne roulons pas en peloton. Puis-je vous demander la raison de votre appel ?
- Oui, bien sur ! c'est pour prendre de vos nouvelles !
Là, j'ai été rassuré! Mes jambes sont redevenues vivaces et j'ai repris confiance, mais pas au point de couvrir la trentaine de kilomètres en 10 minutes car mon interlocuteur ajoute:
- Nous avons eu connaissance de votre brevet par la préfecture, mais on ne sait pas comment vous rouler! Alors, on est allé à Mens pour vous voir et voir si tout allait bien. Comme vous êtes partis à 7h00, on s'est dit qu'à neuf heures, vous pourriez être à Mens...
- euh oui, mais vous savez, nous ne faisons pas la course! Avant d'aller à Mens, on passe à Saint Guillaume, et on fait du cyclotourisme
- Bon d'accord, très bien , on va vous attendre un peu...
Ouf ! il n'y a pas eu d'accident, rien de grave, et je vois ici le résultat de ma déclaration en préfecture de cette épreuve pour pouvoir faire rouler plus que cinquante personnes ensemble. Il est plus intéressant pour les cyclos de rouler ensemble, avoir une chance de trouver un compagnon de route et aussi mentionner l’événement auprès des préfectures. Lors de la déclaration du précédent tour du Vercors, j'ai appris via la préfecture des Hautes-Alpes que j'étais connu dans les services de Briançon et qu'on doit se régaler sur les routes... C'est vrai... Le régal ici est tout relatif, parfois c'est quand même un peu dur...
Nous voilà repartis, vers Monestier de Clermont et le col du Fau. Le soleil arrive dans le Trièves mais...
..le Pas du Serpaton est encore recouvert d'un gros nuage. En me retournant, Franco me confirme qu'il ne faut pas aller derrière, tellement le ciel est noir...
Dans la descente de Roissard, vers le Pont de Brion, je vais croiser deux voitures de gendarmerie et voir sur la droite, dans la prochaine montée, des points jaunes qui semblent ne pas... avancer...
Finalement, ils avancent, car je ne parviendrai pas à les remonter, mais au contraire, à me faire remonter par Conrad et Luc... Dans cette montée, il fait frais, nous sommes sous un gros nuage, finalement assez compact et assez haut pour ne pas nous mouiller et sur la gauche, j'aperçois le Sénépi. Effectivement, à mi-hauteur, se dessine une route plane que nous prendrons tout à l'heure... J'aime bien voir où je vais rouler... En plus, la route est en plein soleil...
J'arrive à Mens... Je grimpe dans le village et là, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis cru à Villaines La Juhel. Il y a parfois des choses qui vous viennent directement à la tête sans que vous les ayez provoquées. Les vélos sont posés là, contre la boulangerie, contre l'épicerie, les passants regardent les vélos ou discutent avec les participants, comme Conrad... Au fond du village, là bas, il y a encore des vélos... Villaines la Juhel dans le Perche et Mens dans le Trièves ont ce matin deux points en commun: Capitales de randonnées et être remplies de vélos... Soudain j'entends Jean-Pierre crier:
- Et oh, Jean-Philippe, on est là...
Je traverse Mens, passe devant le café des arts, un endroit qui mérite d'être connu, et je file vers Saint Jean d'Hérans...
Je pense normalement à tourner à gauche, à cet endroit litigieux où j'ai dit aux randonneurs de bien penser à prendre à gauche et je suis justement rejoins par le rouleau compresseur lyonnais... Ils m'ont remarqué et tournent à gauche avant de ne faire qu'une seule bouchée de moi dans la descente. Avant la Loubière, Jean-Pierre hésite sur la gauche, Eric s'engage à droite mais prudents, Remy et Yann m'attendent. Dès que je crie à gauche, le rythme reprend. Eric me dépasse (à nouveau) en me disant que j'aurai dû flécher le parcours plutot que d'écrire les cartes de route et Remy me dépasse prudemment en me disant que cette descente n'annonce rien de bon... Il ne croyait pas si bien dire...
On passe l'un après l'autre le pont des Vignes sur le Drac avant que Jean-Pierre n'annonce qu'il faut passer le... petit. Il va y en avoir besoin et nous voici tous en danseuse.. ça tire, et il nous faut vaincre ces raidillons et passer les virages...
Nouvel épisode où je me fais dépasser par les amis lyonnais. Leur compacts ont raison de mon triple! Même à 95 tr/mn, sur le plateau de 36 derrière, je n'arrive pas à les suivre...
Mais le prochain carrefour les fait douter... Jean-Pierre et Eric filent en tête, alors que Remy m'attend de loin... Je prends à gauche, en direction de Saint Arey, comme un pilotage automatique. Après avoir fait 4 fois ce parcours, je commence à le connaitre par coeur... Je me fais donc remonter une nouvelle fois par les lyonnais, une occasion de discuter avec Eric sur les prochains 400k qu'il envisagerait bien mais sans rouler la nuit. Alors le brevet de 400k par l'Iseran et le Galibier sont carrément faits pour lui. Sans bruits, mes participants disparaissent dans la montée... Je me retrouve seul, en moulinant et en regardant le Drac sur la gauche qui ne fait aucun bruit. Le bruit va soudainement venir de Remy, qui, au loin, crie après qu'un bruit sourd soit survenu sur son vélo... Le bruit a troublé la quiétude de la vallée du Drac et Remy jure, marchant à côté de son vélo... Moulinant et moulinant, j'arrive auprès de lui et je découvre...
A force d'appuyer fort sur les pédales, Remy vient de casser la pâte de son dérailleur ! Je pensais qu'on pouvait casser une chaine en appuyant trop fort, qu'il fallait une chute pour provoquer la casse de la pate de dérailleur, mais là, c'est tout l'inverse! Ses amis reviennent rapidement, Eric lui disant qu'il serait prêt à n'importe quoi pour finir en photo sur le site de Jean-Philippe...
C'est chose faite, et voici les copains lyonnais arrêtés dans ce brevet dans les entrailles de l'Isère. Remy pense à rentrer, mais comment faire ?
- Avec la seule voiture de la journée, celle de la factrice qui vient de passer, lui conseille Eric...
Finalement, je vais lui conseiller de réduire la longueur de sa chaine et de la tendre comme il peut, pour ne plus utiliser son dérailleur qu'il mettra en poche et en calant la chaine au milieu de la cassette! Il reste la montée des corniches, celle de la Motte d'Aveillans, l'ascension du Col d'Ornon et les 63 kilomètres de descente avec le vent de face. Prenant en compte qu'il a un dérive chaine, que Jean-Pierre va l'aider à réparer, je lui accorde une demie-heure de délai supplémentaire en lui offrant la médaille s'il fini le brevet. Il le méritera bien... C'est ici l'explosion du rouleau compresseur lyonnais avec un dérailleur qui finira le brevet en poche plutôt que sur le vélo...
Je continue seul vers le prochain contrôle en mangeant ma pizza tomate, jambon, reblochon et parmesan que j'ai en poche! Elle est délicieuse et c'est un merveilleux carburant...
Le vent du Nord s'est renforcé et il souffle... Il s’entête à me raconter plein de choses dans l'oreille droite et dans l'oreille gauche et il me saoule avec toutes ses histoires...
Je retrouve Jean-Marie et Gérard au prochain contrôle. Jean-Marie me parle de leur équipe, du lièvre qu'est Gérard et j'admire cet esprit d'équipe... La prochaine montée aura raison de notre groupe et je passe seul le col de la Festinière en voyant Vincent, en vélo couché, qui vient à notre rencontre. Vincent est encore une victime du mauvais temps. Il dit avoir eu mal à la tête ce matin et s'est recouché pour ne partir qu'à 10h30... Vincent, la prochaine fois, vient avec nous...
Après le col de la Festinière, je descends vers la Mure en faisant la course avec les nuages! J'aime bien faire cela, avoir le vent dans le dos, entendre le vent fouetter s les rayons de la roue avant et l'ombre des nuages fuir devant sur le bitume à moitié humide sans pouvoir les rattraper...
Je suis seul en arrivant à la Mure et je m’arrête à la boulangerie que je connais après y avoir mangé de bonnes meringues. Je lui prends cette fois-ci une amandine et une cannette que je déguste au soleil dehors...
Ne tardent pas à arriver Jean-Paul, Pierre et la trachéite, puis dans un mouchoir de poche, Manfred. Jean-Paul me remercie de l'avoir motivé, il est content d'être là, mais se promet de prendre le temps de consommer un café noir allongé pour faire du chaud dans la gorge!
Je lui donne deux bonbons à sucer à l'eucalyptus. En les plaçant sous la langue, ça devrait le faire pour avaler le col d'Ornon...
Je repars rapidement, suivi par Jean-Pierre et Eric. Pendant quelques minutes, je vais réussir à me caler derrière eux... On arrive à discuter. Jean-Pierre me demande combien de kilomètres je fais par an avant de m'annoncer que... je ne roule finalement pas beaucoup... Je suis rassuré car j'apprends que je pourrais faire finalement plus de vélo...
Je suis largué juste après Entraigues... Je continue seul mais au Périer, je fais la jonction avec Jean-Pierre qui se ravitaille à la fontaine... Nous sommes ici à 900 mètres, il reste 500 mètres d'élévation pour rejoindre le col...
Là, je vais rapidement en avoir marre! Le vent venant du nord, je suis repoussé dans le Valbonnais et le vent me saoule encore une fois. Les autres participants aussi se plaignent du vent avec cette impression d'être scotché à la route. Je suis repris dans la montée par Pierre et c'est un par un que l'on se hisse au Col d'Ornon! Là haut, il y a du monde!
Christophe, Bruno, Peter, Jean-Pierre sont en train de se prendre en photo et je prends rapidement la route de la descente, après avoir mangé ma banane, mise en poche! Dans la descente, j'ai encore du mal à atteindre les 40 km/h tellement il y a du vent... Je le déteste...
STOP! Message spécial!
Mon téléphone vient de sonner, je suis averti de l'arrivée des premiers... Ils trouvent le trottoir confortable...
La descente dans la vallée de la Romanche ne va pas aller aussi vite que cela! Jusqu'à Livet, le compteur frôle à peine les 19km/h. Ras le bol! J'arrive lessivé à Rioupéroux où l'heure du gouter dans la boulangerie ouverte apparait comme une délivrance... Enfermé chez lui, l'épicier me dit qu'il doit y avoir du vent dehors...
Après une bouchée plus grosse qu'une autre, je vois Manfred passer, à toute allure!
Je reprends vite la route et je fais la jonction avec Manfred à Pont de Claix. Il s'est arrêté dans Séchilienne et dit m'avoir vu passer...
A Echirolles, nous prenons la contre allée et nous sommes repris par Marcel qui en a marre! Je le croyais devant! Finalement, nous arrivons groupés et nous trouvons les autres qui nous attendent!
Je vide rapidement la boite aux lettres et je prépare la suite de la journée: Faire le thé, découper la tarte aux lardons + celles aux oignons et au miel. Trois quart d'heure après, les 8 thermos sont remplies de thé bouillant et sur le trottoir, c'est la kermesse! On se prend en photo, on se raconte notre journée et jusqu'à la fin du délai les randonneurs arrivent.
Pendant les brevets, les premiers arrivent en groupe, après s'être aidés en prenant des relais, et plus le temps passe, plus les gens arrivent en petits groupes, en ne prenant pas spécialement de relais avec mais la seule envie de boucler le parcours. Parfois ils se sont très peu vus. Au final, tout le monde s'est fait plaisir, et il n'y a pas eu d'accident, sauf une chute mais apparemment sans gravité...
Voici maintenant, quelques photos prises à l'arrivée. Pour éviter tout classement, ces prochains clichés ont été volontairement mélangés...
Pour terminer, voici les impressions de quelques participants...
Deux et trois jours après le brevet, j'ai continué à en entendre parler. Une personne m'a dit l'avoir fait en équipe deux jours après, en suivant le parcours. Finalement, le parcours leur a semblé trop difficile pour un des deux genoux et ils sont rentrés avant La Mure. Pour un autre couple de personnes, ils ont fait le voyage depuis les Pyrénées, en prenant un hôtel à Grenoble à l'aller, un hôtel à La Mure pour la première étape avant de retrouver l’hôtel à Grenoble au retour. Interrogé par téléphone et finalement dans le hall de leur hôtel, la dame a dit que finalement un parcours comme celui-ci pouvait être fait... dans la journée... Je suis désolé pour ces personnes, elles ne peuvent prétendre à l'homologation et je les encourage à revenir le jour J pour profiter aussi de l'ambiance de groupe. Je note bien de le reprogrammer l'an prochain, car beaucoup de participants ne connaissaient pas ces petites routes et les chasseurs de cols se sont régalés. Alors, à refaire, avec vous !
Autres ressources sur ce BRM:
Le récit photo de Brigitte
Le récit photo de Christophe
Le récit photo de Pascal